jeudi 11 septembre 2008

L'Europe comme un jeu

Déjà plus de deux mois que je ne suis pas revenue poster quelque chose sur ce blog. Et pourtant, entre la guerre entre la Géorgie et la Russie, les débuts hésitants de la présidence française, la mort de Geremek, il y en aurait eu des choses à raconter. Alors je reviens très vite avec d'autres articles sur l'Europe.
En attendant, allez découvrir ce petit quiz, et bonne chance pour détrôner la première du classement : il va vous falloir un bon entraînement !
A très bientôt.

vendredi 27 juin 2008

"La Macédoine, c'est un pays ?"

De retour d'une dizaine de jours en Macédoine, un petit pays coincé entre la Grèce et le Kosovo. Un pays candidat à l'entrée dans l'Union Européenne, mais complètement méconnu en France. Petit tour d'horizon de ce que j'y ai vu, entendu et senti.




A quoi ressemble Skopje, la capitale du pays ? Imaginez une ville-cuvette, encerclée de montagnes très vertes, où l'air devient facilement irrespirable. Impossible de se représenter Skopje autrement que comme un ville bruyante. Les gens conduisent au klaxon, sur des routes complètement cabossées, et surtout, ils conduisent comme des fous (dixit une occidentale). Dès que vous vous éloignez des grands axes, vous pouvez aussi apercevoir de petites charrettes, tirés par des chevaux, qui sont souvent conduites par des Roms. Côté architecture, on sent l'influence communiste (et c'est pas un compliment :). La ville a été rasée par un tremblement de terre en 1963 et a dû être reconstruite à la va-vite.


Les minorités. En Macédoine cohabitent plus ou moins facilement différentes minorités. Les Albanais constituent 20 % de la population, les Roms un peu plus de 5 %. Jusqu'à 2001, les Albanais et les Macédoniens étaient au bord de la guerre civile. Quant aux Roms, une bonne partie d'entre eux vit à Cutka (l'orthographe est approximative, désolée, mon clavier n'a pas de signes cyrilliques), la plus grande ville de tziganes sédentaires au monde. Les statistiques évaluent le nombre de Roms installée dans cette banlieue de Skopje entre 20 000 et 40 000. Ce qui est choquant, c'est que les enfants des Roms sont utilisés pour mendier et ramener de l'argent chez eux. Beaucoup d'entre eux lavent les pare-brises aux carrefours, d'autres fouillent les poubelles à des heures tardives de la nuit, certains poussent des chariots pleins de bouteilles en plastique. Les bébés, alors qu'ils ont à peine deux mois, vivent déjà dans la rue, dans les bras de leur mère. C'et un spectacle désolant.

La religion. Qui dit pays avec de fortes minorités dit pays avec des disparités religieuses. Skopje est séparée en deux : d'une part, la partie macédonienne, qui va prier dans les églises orthodoxes et d'autre part, la partie albanaise, à majorité musulmane. Témoin de ces différences : une immense croix métallique, érigée en 2002 au sommet du Vodno, une montagne qui surplombe la partie macédonienne de la ville mais que l'on aperçoit des kilomètres à la ronde. Le but ? Montrer que la ville appartient aux orthodoxes. Le plus impressionnant, c'est la nuit, quand seule la croix est éclairée (des éclairages financés par qui ? mystère). Par effet de protestation, les mosquées ont poussé comme des champignons dans la partie albanaise de la ville.

Le rapport conflictuel avec la Grèce. Déjà en 1991, quand la Macédoine a proclamé son indépendance, la Grèce a refusé de l'accepter. La raison ? Un litige sur le nom et le drapeau du pays, la Grèce estimant que la Macédoine était le nom d'une de ses régions et pas celui d'un autre pays. Un compromis avait alors été trouvé et, depuis, la Macédoine est officiellement appelée la FYROM (Former Yougoslavia Republic of Macédonia). Rebelote en avril dernier, au sommet de l'OTAN à Bucarest (Roumanie). La Grèce refuse l'entrée de son voisin dans l'OTAN sous le nom de Macédoine. En Macédoine, les Grecs sont donc très mal considérés (en témoigne l'explosion de joie quand la Grèce a été éliminé de l'Euro de foot). Et sachez que les Français suscitent également peu d'amour depuis que la France qui, par la voie de Sarkozy, a apporté son soutien à la Grèce. Il faut dire que la Grèce pèse plus de contrats économiques que la Macédoine.

La vie politique. Les dernières élections législatives se sont déroulées le premier week-end de juin dans tout le pays, provoquant plusieurs affrontements, notamment dans la partie albanaise du pays. Des élections entachées de très nombreuses irrégularités : le vote a même dû être annulé dans plusieurs bureaux de vote, et les électeurs ont été rappelé vers les isoloirs en carton pâte quinze jours plus tard. Au final, c'est le chef de gouvernement sortant, Nikola Gruevski , un conservateur nationaliste, qui a été réélu avec la majorité absolue des sièges. Une première dans la courte histoire de cette petite république. D'ordinaire, le gouvernement est toujours obligé de faire des alliances pour gouverner. En l'occurrence, le parti au pouvoir VMRO-DPMNE va tout de même chercher à faire des alliances, pour rester dans la tradition et s'éviter des conflits inutiles. La question est de savoir avec quel parti albanais il va s'allier : avant les élections il gouvernait avec le DPA (Parti démocratique albanais) mais les urnes donnent l'avantage à l'autre parti albanais, le DUI (Union démocratique pour l'intégration). Reste à savoir ce que va décider le Premier ministre.

Et aussi...Je vous conseille la visite d'Ohrid, le "bijou de la Macédoine" selon Lonely Planet ;) ; appréciez aussi la sponsorisation de la Macédoine par T-Mobile ; goûtez les délicieuses cacahouètes qu'ils vous servent avec la bière ; achetez des tomates sur les marchés, elles sont succulentes ; goûtez la Moussaka sans légumes ; et ne comptez pas trop rapporter des souvenirs de Skopje : le pays n'est pas du tout adapté au tourisme et il est même difficile de trouver des cartes postales de la capitale. Bon voyage !

lundi 16 juin 2008

Non, non et non : l'Irlande vote contre le traité constitutionnel


Et c'est reparti comme en 2005. L'Europe, vous la voyez autrement qu'en vaste ensemble burotico-bureaucratique, dénié de toute considération sociale ? Et bien bon courage ! En Irlande, on a échappé au couplet sur les plombiers polonais, mais au final, le résultat est le même qu'en France et aux Pays-Bas en 2005 : NON. Non au traité constitutionnel, appelé traité de Lisbonne, avec 53,4 % des voix contre 46,6 % (53,1 % de partiipation). NON à l'Europe actuelle.


Pour une Europe qui se cherche une population (un peu plus) aimante, c'est un coup de massue, un de plus. Les Irlandais étaient les seuls chez qui la ratification du traité de Lisbonne passait par la voie référendaire. Bizarrement, ils sont les premiers à dire non.


Forcément vient la question du pourquoi-tant-de-haine ? En deux décennies, l'Irande est devenue une des plus belles réussites de l'Europe. Une croissance folle, un chômage en chute libre. Mais l'Europe, contrairement aux hommes politiques de chaque pays, ne promet pas monts et merveilles. Elle ne dit pas qu'elle va sauver votre quotidien. Elle n'a pas de visage sur lequel on peut cracher. Elle n'émeut pas, et on lui reproche tout. On lui reproche de ne pas être assez sociale (mais est-ce le but d'un traité constituionnel, d'être social ??), on lui reproche aussi de ne pas laisser assez de liberté aux entreprises ; on lui reproche de gommer les nationalités, on lui reproche son fonctionnement compliqué, ses hommes en costume dans des bureaux. Et puis, tous les chefs d'Etat de l'UE sont en faveur de sa construction, tous sont pour le "oui" à ce fameux traité constitutionnel alors forcément, ça a quelque chose de louche. Les élites disent oui, je dois sûrement dire non.






Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Comment on explique que la France, l'Irlande et les Pays-Bas ont besoin de l'Europe ? Messieurs les nonistes, c'est quoi le plan B dont vous nous parliez tant en 2005 ? Certains pays, comme la République Tchèque, souhaitent qu'on enterre le traité là, quelque part entre Dublin et les lacs du Connemara. D'autres, comme la France sarkozienne, veulent que la ratification se poursuive, histoire de mettre la pression sur l'Irlande et de l'isoler. J'ai le souvenir qu'on avait le regard moins fier quand ce sont nous autres les Français qui avaient stoppé le processus la première fois. En fait, les politiques européens espèrent que l'Irlande revotera le même traité, avec quelques amendements, dans quelques mois. Il faut dire qu'en 2001, l'Irlande avait d'abord rejeté le traité de Nice, avant de l'applaudir un an plus tard. Mais est-on assez bête pour penser que cela sera toujours aussi simple ? Et bravo pour cette belle leçon de démocratie : on laisse parler les gens, mais quand ils se trompent, on les fait recommencer. D'ailleurs, Nicolas Sarkozy a qualifié ce triste "non" d'"incident". Pour celui qui se targait il y a un an d'avoir remis l'"Europe sur les rails", c'est pourtant un revers. Auquel il va falloir trouver une solution. Mais laquelle ?

dimanche 1 juin 2008

La Russie nouvelle


De la Russie, on imagine surtout des fous prêts à voter pour Poutine, des alcooliques anonymes qui fleurissent à touos les coins de rue, des forces de l'ordre prêtes à frapper sans ménagement quiconque défendrait un peu trop virulemment les droits de l'homme. Si vous cherchez un regard moins caricatural sur la Russie d'aujourd'hui, je vous conseille le livre "La Russie nouvelle", de Lorraine Millot, correspondante à Moscou pour Libé.

Autour de chapitres thématiques, elle dresse le portrait d'une société qui nous est finalement peu familière. Celle des entrepreneurs qui rêvent d'argent et de voyages, celle des agriculteurs qui se battent pour redonner de la vie aux campagnes, celle des blogueurs. Les aspirations des Russes ressemblent aujourd'hui à celles des autres Européens : acheter une voiture, gagner sa vie, manger à sa faim, se reposer, voyager...Une véritable classe moyenne voit le jour.


Et dans la Russie racontée par ses habitants, Poutine est très populaire pour avoir rétabli l'ordre et le prestige de son pays. Certains y voient une explication : en 1989, après la chute de l'ex-URSS, la démocratie a été imposée à la Russie sans qu'elle se soit battue pour. On le voit avec l'Irak : imposer la démocratie n'est pas la meilleure manière de la faire accepter. D'où l'acceptation d'un système à la Poutine, corrompu, bafouant les droits de l'homme mais fondamentalement libéral. Un totalitarisme doux "qui tente de se convaincre lui-même qu'il ne fait rien de mal".


Un culte pour leur Premier ministre (et, il y a encore peu de temps, leur président) dont sont obligés de se vanter les nouveaux entrepreneurs du pays. S'ils n'adhèrent pas à Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine, ils peuvent avoir à subir de gros problèmes (des poursuites pénales pour tout et rien, par exemple).


Malgré sa popularité, un ras-le-bol existe, notamment dans certaines campagnes. Ironie de l'histoire : certains villages sont privés de gaz ! Dans le pays où les ressources gazières rapportent des milliards d'euros, c'en est (presque) burlesque. Certaines écoles s'effritent également. En effet, en Russie, l'école est gratuite, mais les parents d'élèves paient le matériel pédagogique, font parfois le ménage et paient les réparations dans les locaux. S'ils sont pauvres, l'école l'est aussi. D'où une forte migration vers les grandes villes du pays.

dimanche 25 mai 2008

And the winner is...

Contre toute attente (!), Sébastien Tellier, le sosie du rugbyman Chabal, a fini...18e de l'Eurovision 2008. And the winner is Dima Bilan (un Russe qui se la joue play-boy en dansant en bombant le torse) et c'est LA FOLIE parce que c'est la première fois que la Russie gagne cette magnifique compétition. Sur le podium figurent ensuite l'Ukraine et la Grèce.

Je sais pas si vous avez déjà regardé l'Eurovision du début jusqu'à la fin mais c'était ma première fois. Et ça donne pas envie de recommencer ! Surtout le moment où les pays votent. Pour comprendre, imaginez que la Serbie donne ses points à la Croatie et à la Bosnie, que la Suède donne ses points à la Norvège et la Norvège à la Suède, que l'Espagne salue le Portugal et inversement, que les pays baltes ne jurent que par la Russie et vous obtiendrez des scores minables pour l'Allemagne, la Grande-Bretagne ou la France (faut dire...) Enfin, ne soyons pas amers, après tout Dima Bilan est l'exemple à suivre pour tous ceux qui veulent aller au bout de leurs rêves (sic) : il avait déjà représenté son pays au concours de 2006 à Athènes et avait terminé...deuxième.

dimanche 18 mai 2008

La Belgique championne du travail au noir

Selon un rapport d’Eurostat publié en novembre dernier, un belge sur cinq travaillerait au noir, principalement dans la restauration. Un système complexe et bien rôdé où tout est programmé pour détourner la loi.





« Le travail au noir, c’est le sport national en Belgique ». Boris P., 25 ans, a ouvert un bar à Bruxelles il y a trois mois. Le secteur de la restauration, il le connaît par cœur : avant de devenir patron, il a travaillé pendant toutes ses études comme serveur. Tous les soirs, de 16 h à 3 h du matin, il jonglait entre bières et expresso. 11 heures de travail par jour pour un contrat qui en mentionnait 14 par semaine. « La majorité des étudiants suent sang et eau pour 7,5 € de l’heure» raconte Mathias F., 28 ans, associé de Boris. Selon le droit du travail belge, le salaire horaire minimum dans la restauration s’élève à 9,20 €. Un manquement à la loi qui ne révolte personne. Tout le monde sait qu’en Belgique, le coût du travail double après 18 h or, dans la restauration, difficile de finir sa journée avant. Résultat : aucun établissement membre de l’Horeca (sigle définissant l’hôtellerie, la restauration et les cafés en Belgique), hormis les grands restaurants gastronomiques, ne peut se payer le luxe de déclarer la totalité des heures effectuées par leurs employés. « Payer au noir une partie des salaires de nos serveurs est la seule manière de survivre dans l'Horeca » appuie Boris.


"Un jeu qu'il faut savoir jouer"


A les entendre, on croirait presque qu’en Belgique, le travail au noir est légal. 23 inspecteurs du travail arpentent pourtant la capitale pour démasquer les fraudeurs. Mais, selon Christiane Jadot de la direction du travail de Bruxelles, « leur tâche est ardue, particulièrement dans l’Horeca où le personnel change régulièrement », tout du moins officiellement. Officieusement, chaque matin, les employés signent une fiche de remplacement, ce qui leur permet de justifier leur présence au-delà des heures qu’ils déclarent. Mieux : ils bénéficient ainsi d’une protection sociale. Un système bien huilé où personne n’a intérêt à dénoncer l’autre : « Peu d’anciens employés au noir portent plainte parce qu’eux-mêmes peuvent être poursuivis pénalement » explique Christiane Jadot.

Semer les inspecteurs, « c’est un jeu qu’il faut savoir jouer », s’amuse Boris. Un jeu sous forme de casse-tête administratif. Les contrôleurs calculent savamment la quantité moyenne des produits courants censés être consommés dans le bar. Ces calculs se fondent sur le nombre de salariés, leur temps de travail déclaré et la fréquentation de l’établissement. En clair, les inspecteurs traquent jusqu’aux rouleaux de papier toilette. Offciellement, Boris achete 60 rouleaux chez son fournisseur, facture à l’appui, et 20 au supermarché pour déjouer les contrôles. Mais, même s’ils se font épingler, les sommes à verser ne sont pas astronomiques. «Un employé déclaré 14 heures par semaine nous coûte 10 000 € par an, calcule Mathias. Si on le déclarait à temps plein, il nous coûterait 25 000 €. Quand on sait qu’en général, les amendes tournent autour de 40 000 € et que les contrôles sont peu fréquents, le calcul est assez rapide !»

A l'occasion d'un petit voyage à Bruxelles, j'ai fait cette mini enquête avec l'adorable et adorée Aurélia Moussly, je précise histoire de ne pas m'octroyer la gloire de cet article toute seule. Et si ça vous plaît, sachez que la promo de l'ESJ s'apprête à sortir un mag sur Bruxelles qui sera GENIAL (si, si), et que si vous voulez en avoir un avant-goût, allez voir de ce côté-là...

dimanche 11 mai 2008

Ecouter l'Europe sur RFI






Le saviez-vous ? Depuis un petit mois existe Euranet, un réseau de radio européennes. Concrètement, Euranet n'est pas une station de radio à part entière, mais un vaste système de partage de programmes et de ressources à travers toute l'Europe. Les radios concernées s'engagent à diffuser quotidiennement entre 30 et 60 minutes d'émissions sur l'Europe. En France, vous pouvez les écouter sur RFI (Radio France International). Intitulé de l'émission : Accents d'Europe.

A travers Euranet, la commission européenne souhaite sensibiliser les auditeurs de toute l'Europe aux questions liées à l'actualité de l'Europe. Bon, évidemment, les auditeurs de RFI sont assez peu nombreux et, pour écouter au réveil une radio aux accents internationaux, ils doivent être déjà (un peu) intéressés par l'actu européenne. Ce qui a fait dire à un journaliste de Télérama que diffuser un tel programme sur RFI, c'était "comme vacciner un groupe de personnes déjà immunisées". Mais c'est déjà mieux que rien. Et puis, les programmes d'Euranet devraient être écoutables, téléchargeables, potcastables bref disponibles sur le net en juillet prochain.


Entre 12 et 19 millions d'auditeurs quotidiens


Petit retour en arrière. Un appel destiné à créer le consortium qui allait réunir les stations au coeur de ce projet a été lancé en juillet 2007. "Il s'agit d'un projet de coopérations de radios européennes afin de rapprocher les citoyens européens. C'est la première fois qu'il existe un projet paneuropéen de ce type. Une charte éditoriale garantit l'indépendance éditoriale des stations réunies dans ce projet", avait alors indiqué Margot Wallström, vice-présidente de la Commission Européenne et Commissaire en charge des relations institutionnelles et de la stratégie de communication.
Dans le consortium, RFI, on l'aura compris mais aussi la Deutsche Welle. Ensemble, ils ont signé en décembre 2007 un contrat de services avec la Commission Européenne pour un montant de 5.8 millions d'euros. Euranet regroupe aujourd'hui 16 stations, représentant 13 pays européens. Attention, en voilà la liste imbuvable : il s'agit de RFI et de ses trois filiales RFI Romania (Roumanie), Europa Lisboa (Portugal), RFI Sofia (Bulgarie), de la Deutsche Welle (Allemagne), de Polskie Radio (Pologne), de la RTBF (Belgique), de Radio Nederland Wereldomroep (Pays-Bas), de Magyar Radio (Hongrie), de la Bulgarian Radio (Bulgarie), de Punto Radio Castilla Leon (Espagne), de Radio Praha (République tchèque), de Radio Romania International (Roumanie), de Radio Slovenia International (Slovénie), de Skai Radio (Grèce) et Polskie Radio Szczecin (Pologne).
Du coup, entre 12 et 19 millions d'auditeurs devraient écouter quotidiennement les programmes d'Euranet. Dans le meilleur des cas, il ne reste plus qu'à intéresser 380 millions de personnes. Facile.