jeudi 11 septembre 2008
L'Europe comme un jeu
En attendant, allez découvrir ce petit quiz, et bonne chance pour détrôner la première du classement : il va vous falloir un bon entraînement !
A très bientôt.
vendredi 27 juin 2008
"La Macédoine, c'est un pays ?"
Les minorités. En Macédoine cohabitent plus ou moins facilement différentes minorités. Les Albanais constituent 20 % de la population, les Roms un peu plus de 5 %. Jusqu'à 2001, les Albanais et les Macédoniens étaient au bord de la guerre civile. Quant aux Roms, une bonne partie d'entre eux vit à Cutka (l'orthographe est approximative, désolée, mon clavier n'a pas de signes cyrilliques), la plus grande ville de tziganes sédentaires au monde. Les statistiques évaluent le nombre de Roms installée dans cette banlieue de Skopje entre 20 000 et 40 000. Ce qui est choquant, c'est que les enfants des Roms sont utilisés pour mendier et ramener de l'argent chez eux. Beaucoup d'entre eux lavent les pare-brises aux carrefours, d'autres fouillent les poubelles à des heures tardives de la nuit, certains poussent des chariots pleins de bouteilles en plastique. Les bébés, alors qu'ils ont à peine deux mois, vivent déjà dans la rue, dans les bras de leur mère. C'et un spectacle désolant.
La religion. Qui dit pays avec de fortes minorités dit pays avec des disparités religieuses. Skopje est séparée en deux : d'une part, la partie macédonienne, qui va prier dans les églises orthodoxes et d'autre part, la partie albanaise, à majorité musulmane. Témoin de ces différences : une immense croix métallique, érigée en 2002 au sommet du Vodno, une montagne qui surplombe la partie macédonienne de la ville mais que l'on aperçoit des kilomètres à la ronde. Le but ? Montrer que la ville appartient aux orthodoxes. Le plus impressionnant, c'est la nuit, quand seule la croix est éclairée (des éclairages financés par qui ? mystère). Par effet de protestation, les mosquées ont poussé comme des champignons dans la partie albanaise de la ville.
Le rapport conflictuel avec la Grèce. Déjà en 1991, quand la Macédoine a proclamé son indépendance, la Grèce a refusé de l'accepter. La raison ? Un litige sur le nom et le drapeau du pays, la Grèce estimant que la Macédoine était le nom d'une de ses régions et pas celui d'un autre pays. Un compromis avait alors été trouvé et, depuis, la Macédoine est officiellement appelée la FYROM (Former Yougoslavia Republic of Macédonia). Rebelote en avril dernier, au sommet de l'OTAN à Bucarest (Roumanie). La Grèce refuse l'entrée de son voisin dans l'OTAN sous le nom de Macédoine. En Macédoine, les Grecs sont donc très mal considérés (en témoigne l'explosion de joie quand la Grèce a été éliminé de l'Euro de foot). Et sachez que les Français suscitent également peu d'amour depuis que la France qui, par la voie de Sarkozy, a apporté son soutien à la Grèce. Il faut dire que la Grèce pèse plus de contrats économiques que la Macédoine.
La vie politique. Les dernières élections législatives se sont déroulées le premier week-end de juin dans tout le pays, provoquant plusieurs affrontements, notamment dans la partie albanaise du pays. Des élections entachées de très nombreuses irrégularités : le vote a même dû être annulé dans plusieurs bureaux de vote, et les électeurs ont été rappelé vers les isoloirs en carton pâte quinze jours plus tard. Au final, c'est le chef de gouvernement sortant, Nikola Gruevski , un conservateur nationaliste, qui a été réélu avec la majorité absolue des sièges. Une première dans la courte histoire de cette petite république. D'ordinaire, le gouvernement est toujours obligé de faire des alliances pour gouverner. En l'occurrence, le parti au pouvoir VMRO-DPMNE va tout de même chercher à faire des alliances, pour rester dans la tradition et s'éviter des conflits inutiles. La question est de savoir avec quel parti albanais il va s'allier : avant les élections il gouvernait avec le DPA (Parti démocratique albanais) mais les urnes donnent l'avantage à l'autre parti albanais, le DUI (Union démocratique pour l'intégration). Reste à savoir ce que va décider le Premier ministre.
Et aussi...Je vous conseille la visite d'Ohrid, le "bijou de la Macédoine" selon Lonely Planet ;) ; appréciez aussi la sponsorisation de la Macédoine par T-Mobile ; goûtez les délicieuses cacahouètes qu'ils vous servent avec la bière ; achetez des tomates sur les marchés, elles sont succulentes ; goûtez la Moussaka sans légumes ; et ne comptez pas trop rapporter des souvenirs de Skopje : le pays n'est pas du tout adapté au tourisme et il est même difficile de trouver des cartes postales de la capitale. Bon voyage !
lundi 16 juin 2008
Non, non et non : l'Irlande vote contre le traité constitutionnel
dimanche 1 juin 2008
La Russie nouvelle
dimanche 25 mai 2008
And the winner is...
Je sais pas si vous avez déjà regardé l'Eurovision du début jusqu'à la fin mais c'était ma première fois. Et ça donne pas envie de recommencer ! Surtout le moment où les pays votent. Pour comprendre, imaginez que la Serbie donne ses points à la Croatie et à la Bosnie, que la Suède donne ses points à la Norvège et la Norvège à la Suède, que l'Espagne salue le Portugal et inversement, que les pays baltes ne jurent que par la Russie et vous obtiendrez des scores minables pour l'Allemagne, la Grande-Bretagne ou la France (faut dire...) Enfin, ne soyons pas amers, après tout Dima Bilan est l'exemple à suivre pour tous ceux qui veulent aller au bout de leurs rêves (sic) : il avait déjà représenté son pays au concours de 2006 à Athènes et avait terminé...deuxième.
dimanche 18 mai 2008
La Belgique championne du travail au noir
dimanche 11 mai 2008
Ecouter l'Europe sur RFI
Entre 12 et 19 millions d'auditeurs quotidiens
Petit retour en arrière. Un appel destiné à créer le consortium qui allait réunir les stations au coeur de ce projet a été lancé en juillet 2007. "Il s'agit d'un projet de coopérations de radios européennes afin de rapprocher les citoyens européens. C'est la première fois qu'il existe un projet paneuropéen de ce type. Une charte éditoriale garantit l'indépendance éditoriale des stations réunies dans ce projet", avait alors indiqué Margot Wallström, vice-présidente de la Commission Européenne et Commissaire en charge des relations institutionnelles et de la stratégie de communication.
Dans le consortium, RFI, on l'aura compris mais aussi la Deutsche Welle. Ensemble, ils ont signé en décembre 2007 un contrat de services avec la Commission Européenne pour un montant de 5.8 millions d'euros. Euranet regroupe aujourd'hui 16 stations, représentant 13 pays européens. Attention, en voilà la liste imbuvable : il s'agit de RFI et de ses trois filiales RFI Romania (Roumanie), Europa Lisboa (Portugal), RFI Sofia (Bulgarie), de la Deutsche Welle (Allemagne), de Polskie Radio (Pologne), de la RTBF (Belgique), de Radio Nederland Wereldomroep (Pays-Bas), de Magyar Radio (Hongrie), de la Bulgarian Radio (Bulgarie), de Punto Radio Castilla Leon (Espagne), de Radio Praha (République tchèque), de Radio Romania International (Roumanie), de Radio Slovenia International (Slovénie), de Skai Radio (Grèce) et Polskie Radio Szczecin (Pologne).